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Le véganisme sur une mauvaise pente ...

Publié le par Bertrand Ricque

Au secours, que fait la MILVILUDES ?

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Optimisation et limites

Publié le par Bertrand Ricque

J’ai le sentiment que dans bien des domaines nous atteignons les limites de nos capacités d’optimisation sans pour autant disposer d’un nouveau paradigme de substitution plus performant. Je m’explique. À l’intérieur d’un périmètre technologique donné, les lois de la physique contraignent les performances que l’on peut espérer atteindre. Par exemple la locomotive à vapeur a été améliorée pendant presque un siècle et il aurait été difficile de grignoter beaucoup plus en terme de performances (consommation, rendement, vitesse, masse, etc…). Le salut est provenu du pétrole, -premier changement de paradigme technique-, puis de l’électricité, -second changement de paradigme.

Dans bien des domaines dans lesquels l’industrie travaille avec des solutions techniques qui la satisfont, on s’aperçoit que les changements ne vont pas vers une amélioration de l’optimum atteint, mais vers une dégradation.

Par exemple, un moteur de changement est la Directive Européenne REACH visant à bannir l’utilisation de nombreuses substances chimiques dont la dangerosité est démontrée (ex : CrIII, CrVI, Cd, bisphénol, etc…). L’industrie doit donc trouver des substituts. C’est un travail de longue haleine commencé il y a longtemps et sur lequel l’industrie dépense des milliards d’euros (littéralement). Il y a 2 ou 3 ans je m’interrogeais sur le résultat des substitutions de substances chimiques, de processus de fabrication, etc… Je me demandais en particulier si cela n’allait pas être l’opportunité de découvrir de nouveaux processus plus performants, plus rapides, moins couteux, en plus d’être moins dangereux.

Après 3 années à travailler sur ces sujets, le résultat n’est pas brillant. Les processus concernés sont principalement des traitements de surface de métaux (anticorrosion par exemple), des mastics (d’étanchéité), des peintures, des résines, des solvants (trichloréthylène), des colles (araldite), etc… L’industrie a bien trouvé quelques substances et processus globalement équivalents aux précédents, mais la plupart des autres sont moins performants : ça ne colle pas aussi bien, ça ne dissout pas aussi bien, ce n’est pas aussi étanche, cela dure moins longtemps, etc… Sans parler des quelques cas pour lesquels l’industrie n’a pas trouvé de substitut raisonnablement performants après 2 ou 3 ans de recherche.

Ma conclusion est que dans bien des domaines nous avons exploité au mieux le tableau de Mendeléev et qu’il n’y a plus rien à gratter, ou si peu. Les substances non exploitées sont soit trop dangereuses (on n’a même pas essayé), soit trop peu efficaces. On voit ce phénomène également avec les batteries. Par ailleurs, aucune rupture de paradigme n’est visible dans l’horizon de la recherche fondamentale (des colles en nanoparticules générées par des algues nourries par du bio sans OGM ?). On a encore des marges de progrès dans le nucléaire parce qu'on y avance toujours très lentement mais il me semble que c'est le seul domaine.

J’en conclus que ces régressions sont un signal faible de début de la pente descendante de la décroissance de la production industrielle.

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Dérégulation vs régulation

Publié le par Bertrand Ricque

Dans un contexte de décroissance, dans un premier temps dérégulation = ceux qui ne pouvaient pas se payer un service se le payent sur le dos de ceux qui le réalisent (Uber) et régulation =  la collectivité paye pour que ceux qui le réalisent conservent leurs acquis sociaux (sans que ceux qui ne pouvaient pas se le payer puissent se l'offrir). Dans un second temps on ne peu plus offrir le service régulé et le nivellement par le bas continue.

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World music

Publié le par Bertrand Ricque

Ce que l'on peut faire avec un erhu :

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Chute du PIB et services publics

Publié le par Bertrand Ricque

J'aime bien ce graphique car il a des unités en ordonnée, contrairement à la plupart de ceux que l'on peut trouver par ailleurs.

Si l'on regarde le scénario 1 qui me semble être celui sur lequel on est (je me demande au passage pourquoi on passe son temps à parler de scénario 3), on voit que la production industrielle (le cœur du PIB) sera en 2050 ce qu'elle était en 2000. Soit une chute de 56% par rapport à 2016. Dans le scénario 3, ce niveau est plutôt atteint en 2080. Si on coupe la poire en deux(en temps pas en %) (pas très rigoureux), on perd 38% en 2050. Cela fait donc entre 1,1% et 1,6% de perte de PIB par an. Les prévision de croissance du FMI baissent d'un peu moins de 0,5% par an.

Questions :

1 - quand est-ce que la prévision de croissance du PIB mondial du FMI va devenir systématiquement négative ?

2 - quand est-ce qu'on va arrêter de demander une augmentation à notre employeur ?

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