Poème
Merci à Didier pour ce poème :
OUD
Quand le soleil lassé se rend à la raison
cédant le ciel en feu à la lune fébrile
pour aller s'abreuver de sable et d'horizon
le silence de l'ombre ensemence la vile
Aux remparts aveuglés d'ocre rouge et de sang
la mémoire de l'eau se rappelle farouche
à l'ambre de la peau au cri incandescent
fleur de sel hérissée dans le fond de la bouche
La litanie d'un luth aux créneaux de la nuit
ramène les amants à des rêves de pluie
arabesque des corps aux creux des calligrammes
Et l'homme bleu s'oublie d'une soif indocile
Aux lèvres de rosée de l'enfance nubile
seule source de vie sous un voile de drame.