IFRS le retour : la cinquième année
Faites donc comme votre précesseur. Pendant un an vous retardez la production tout en la reportant à l'année d'après et vous passez vos investissments en coûts de production. On n'y verra que du feu.
Maintenant quelques réflexions afin que l'on ne croie pas que je ne fais que du mauvais esprit et qu'il ne faut pas calmer les ayatollahs de la finance internationale.
Quand vous anticipez une commande (1 ou 2 ans à l'avance) et que vous engagez des frais de recherche et développement dans la perspective de la réalisation de la commande à venir, certes vous prenez des risques, mais il est normal de pouvoir affecter ces coûts au contrat futur le jour où il sera en cours de réalisation !
En fait on en vient à se demander si ces normes ne sont pas qu'un moyen pour tenter de contraindre les entreprises à rentrer dans un moule financier standardisé, qui convient assez bien à des activités tertiaires, mais fort mal à des activités s'étalant sur plusieurs années fiscales. C'est le lit de procuste sur lequel les actionnaires veulent coucher les entreprises. On se demande pourquoi les dirigeants acceptent souvent (pas toujours, il faut leur rendre cette justice) de s'y coucher. Peut-être parcequ'on les paye pour celà ?