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Austérité ?

Publié le par Bertrand Ricque

Si l'on part du principe que les éléments de prospective du Club de Rome sont exacts on doit s'attendre à une décroissance du PIB avant que la population ne commence elle aussi à décroitre (sous le coup de la faim, de la diminution des services, notamment de santé, et donc de l'espérance de vie - déjà observée en Russie). Ceci est illustré par les courbes ci-dessous :

Austérité ?

Notre niveau de vie (pas que les vacances, mais les sytèmes supportant la société, santé, éducation, défense, etc...) est calé depuis les années soixante sur une croissance permanente du PIB. La réduction continue de la croissance du PIB par habitant a du être compensée par de l'emprunt pour soutenir le niveau de vie. Maintenant que l'on ne peut/veut plus continuer d'emprunter, l'écart entre ce que l'on voudrait dépenser pour faire "comme avant" et ce que l'on pourrait faire (au mieux, pas plus), s'appelle des non-dépenses, et comme la population augmente, une baisse des dépenses par habitant. D'aucuns appellent cela l'austérité...

Austérité ?

Si l'on revient aux scénarios du Club de Rome plus récents que ceux de 1972, on peut voir que soit on ne fait rien, et on se casse brutalement la figure, soit on s'organise et on se stabilise à un niveau de vie plus bas que celui d'aujourd'hui, évalué avec les critères d'aujourd'hui. Evidemement tout le challenge consiste à rendre le mode de vie associé à ce niveau de vie plus bas au moins aussi agréable que celui d'aujourd'hui. Et pour y arriver, il faut commencer par l'expliquer à ceux qui ont le plus à perdre (au moins en apparence, et tel qu'ils le perçoivent), c'est à dire les couches les moins favorisées. Il n'y a pas l'ombre d'un homme politique qui a commencé ce chantier.

Donc oui, c'était mieux avant, et ce n'est pas la faute des immigrés ni de l'Europe, c'est notre faute. La seule chose que l'on peut reprocher aux politiques, c'est de ne pas l'expliquer pour pouvoir entamer la transition. Mais, nous, leur laissons nous le choix ?

Austérité ?

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Stefan Zweig

Publié le par Bertrand Ricque

L’idée européenne n’est pas un sentiment premier, comme le sentiment patriotique, comme celui de l’appartenance à un peuple, elle n’est pas originelle et instinctive, mais elle naît de la réflexion, elle n’est pas le produit d’une passion spontanée, mais le fruit lentement mûri d’une pensée élevée. Il lui manque d’abord entièrement l’instinct enthousiaste qui anime le sentiment patriotique. L’égoïsme sacré du nationalisme restera toujours plus accessible à la moyenne des individus que l’altruisme sacré du sentiment européen, parce qu’il est toujours plus aisé de reconnaître ce qui vous appartient que de comprendre votre voisin avec respect et désintérêt.

A cela s’ajoute le fait que le sentiment national est organisé depuis des siècles et bénéficie du soutien des plus puissants auxiliaires. Le nationalisme peut compter sur l’enseignement, l’armée, l’uniforme, les journaux, les hymnes et les insignes, la radio, la langue, il bénéficie de la protection de l’État et fait vibrer les masses, alors que nous n’avons jusqu’ici, au service de notre idée, rien d’autre que la parole et l’écrit dont l’effet reste insuffisant face à ces moyens rodés depuis des centaines d’années.

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Rebetiko français

Publié le par Bertrand Ricque

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Fête de la musique

Publié le par Bertrand Ricque

Il pleut alors soirée rebetiko. Le rock du village est vraiment trop mauvais.

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Un clin d'oeil à Mélenchon

Publié le par Bertrand Ricque

par ma chanteuse de rebetiko préférée :

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