Du grand n'importe quoi. Des politiciens ignares sur le sujet votent nerveusement un texte inadapté techniquement et pas très propre pour les libertés individuelles.
Techniquement, il aurait fallu commencer par auditer les faiblesses pour probablement s'apercevoir que l'existant est adapté mais qu'il y a des failles dans l'organisation. Aucune remise en question n'a été faite. Le coût du stockage des données (investissement + coûts annuels de fonctionnement) est pharaonique. Tout ça dans un contexte de lutte des services et de règlements de comptes entre les politiques et les patrons de services.
Donc si je comprends bien, en reprenant les termes d'un collèque :
* Le premier ministre peut faire surveiller qui il veut sans passer par un juge.
* La CNTR, sans moyens, doit vérifier s'il n'abuse pas de ce pouvoir.
* La CNTR peut s'intéresser à un dossier ou être saisie par une victime de la surveillance.
* Une victime ne peut pas savoir qu'elle est surveillée et le premier ministre peut classer cette surveillance Secret Défense.
* Si la CNTR parvient à exécuter sa mission, ses avis n'ont qu'un pouvoir de recommandation.
* Si le premier ministre n'en tient pas compte, la CNTR peut s'adresser au Conseil d’État.
* Le Conseil d’État est présidé par le premier ministre...
A part cela, il suffit d'une cyberattaque sur une télévision, réparée en moins de 24h par 2 ou 3 types au maximum, pour annoncer plus de 200 millions de crédits et la création de 500 emplois. Ridicule.