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Dantesque

Publié le par Bertrand Ricque

peut être pas dans l'absolu, mais pour notre époque, oui certainement. Merci Abou Djaffar, oui nous sommes à la hauteur et nous pouvons en être fiers. Et on va tenter de sauver ce qui peut l'être encore :

 

 

Si mon pire ennemi me dit qu’on est le 27 mars, pire ennemi ou pas, on est le 27 mars. Et si mon pire ennemi sauve un enfant des flammes, pire ennemi ou pas, il a sauvé un enfant des flammes.

 

Le débat politique a ses excès, ses outrances, ses caricatures, sa mauvaise foi, mais il faut savoir poser des limites. Près de trois mois après le déclenchement de l’opération Serval, reconnaître qu’elle est un succès pose manifestement des problèmes à certains. Et pourtant, et pourtant.

 

Dieu m’est témoin que j’ai critiqué l’attitude de nos autorités, moqué leurs hésitations tout au long de l’automne dernier, ricané devant leurs difficultés à faire se parler des administrations pourtant censées œuvrer à la défaite de l’ennemi. Mais j’ai aussi salué, dès le début de Serval, le courage de la décision, la fermeté de la posture, et la profondeur de l’engagement.

 

Englués dans de misérables querelles et de pitoyables faux débats, nos hommes politiques semblent avoir oublié qu’au Mali plus de 4.000 de nos soldats, dans des conditions dantesques, impressionnent le monde par leur détermination, leur engagement, leur efficacité. Et peu importe que le Président soit entouré de baltringues, et peu importe que son Premier ministre soit muet, et peu importe qu’il rêve de vaincre en un an un chômage qui a eu raison de  tous ses prédécesseurs, et de presque tous ses homologues étrangers. Peu importe car il faut chercher les motifs de fierté ailleurs qu’au Stade de France, ailleurs que lors de misérables cérémonies au cours desquelles les cinéastes se congratulent sans raison valable, ailleurs qu’au Salon du Livre.

 

L’Histoire, ainsi, retiendra peut-être que la dernière opération d’envergure de l’armée française a eu lieu en Afrique francophone, sur les décombres d'une décolonisation aussi désastreuse que la colonisation, contre un ennemi que les Occidentaux et une partie de leurs alliés combattent, de diverses manières, depuis près de vingt ans et que quelques esprits en retard d’un siècle persistent à négliger. Pour ceux là, la guerre aurait dû se jouer à Fulda... Et l’Histoire retiendra peut-être que la furia francese a une nouvelle fois fonctionné. In and out in a quarter, a même récemment écrit avec une pointe d’envie un commentateur de l’Empire, qui devait penser à l’Afghanistan, à l’Irak ou au Vietnam, aux oueds et autres rizières où se perdent les illusions.

 

Certes, le Mali n’est pas sauvé, et l’orage menace désormais le Niger, et le Tchad. La Tunisie s’enfonce dans le chaos, l’Etat libyen a disparu, l’Egypte chancelle, et l’Algérie observe la révolution naître de son désastre social. Le Nigeria menace d’imploser, le Cameroun vit peut-être ses derniers mois de paix, mais la France a relevé le gant. Et pour une fois, pour une fois, le panache accompagnerait donc la victoire, et non la défaite.

Oh, tout n’est pas rose, loin de là. AQMI n’a pas disparu, et nos otages ne sont pas libres, et, pour tout dire, le cirque ne fait que commencer. Mais il faudra se souvenir, dans six mois, quand la scène politique malienne nous affligera de sa médiocrité, quand les Nations unies rendront complexe le moindre geste simple, quand les kamikazes exploseront aux check points et que la dernière armée européenne opérationnelle aura été emportée par un Livre blanc sans vision, que nous avons été à la hauteur.

 

 

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Cà sent le cramé

Publié le par Bertrand Ricque

Nous sommes dans la peau d'une famille surendettée qui doit refaire la toiture et changer de voiture. Nous attendons une augmentation de salaire qui ne viendra jamais, ou de gagner au loto pour rembourser nos dettes. Nous sommes tentés de dire que ces dettes n'existent pas et qu'il suffit de voler l'héritage d'un vieil oncle pour tout rembourser. Quand nous allons arrêter de partir en vacances ce sera la révolte et quand la toiture s'effondrera et que la voiture sera morte ce sera la dictature.

 

Pendant ce temps un peu plus loin, ceux qui n'ont pas encore de voiture ni de toit se contenteront de choisir ce qui convient pour le futur sans même chercher à nous imiter.

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On n'est jamais si bien servi que par soi-même

Publié le par Bertrand Ricque

Donc voici une source de données sur l'énergie particulièrement bien remplie et surtout très facile à utiliser :

 

http://www.tsp-data-portal.org/index.Aspx

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Pour une approche rationelle du budget de la défense

Publié le par Bertrand Ricque

et un peu plus dépassionnée :  www.ifri.org/downloads/fs36foucault.pdf

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USA seen from Europe

Publié le par Bertrand Ricque

An hispanic is a person speaking spanish. An afro-american is somebody having a part of his ascendents originating from Africa and another part from Americas (e.g. an algeria father and a peruvian mother). A caucasian is most probably a citizen from Georgia (the country not the US state). An illegla immigrant is a person entering a country without any authorisation and trying to stay (e.g. the pilgrim fathers).

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