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Une pépite

Publié le par Bertrand Ricque

Les longes voyages en avion ont cet avantage qu'il vous permettent de voir des films en série. Je vous conseille donc "Copie conforme" d'Abbas Kiarostami, avec Juliette Binoche et William Schimell. Du vrai cinéma, comme je l'aime, profond, intime, lent et sans à-coups.

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Europe et démocratie

Publié le par Bertrand Ricque

Voici une liste (à compléter éventuellement) des pays européen qui ne sont pas (encore) des démocraties :

  • Biélorussie
  • Vatican
  • ...

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Pouvoirs forts

Publié le par Bertrand Ricque

Le problème avec les dictatures, c'est de les empêcher de naître. Le problème avec les révolutions, c'est de les tuer avant qu'il ne soit trop tard.

 

Le chemin entre les conservatismes apeurés et les révolutions aveugles est bien étroit.

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Economie de comptoir - Mise au point

Publié le par Bertrand Ricque

Je précise que dans le post précédent, l'économiste de comptoir est bien évidemment moi-même et certainement pas mes sources qui sont, elles, beaucoup plus pointues que moi en économie.

Je cherche actuellement des sources sur le pourcentage d'automatisation de la production envisageable dans le futur. J'ai participé l'année dernière à une étude de l'UE sur le sujet, mais les résultats ne sont pas encore sortis, alors si quelqu'un connaît des travaux sur le sujet, je suis preneur. 

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Retraites et économie de comptoir

Publié le par Bertrand Ricque

Je vous conseille la lecture de l'intéressant résumé de mon estimé collègue de Kafenio (http://kafenio.over-blog.com/article-les-retraites-en-grece-premieres-au-hit-parade-pour-le-moment-59986293.html et http://www.lepost.fr/article/2010/10/16/2267236_retraites-chomage-arretons-la-desinformation.html). Ces articles appellent de ma part le commentaire suivant.

Aujourd'hui qui dit retraite, dit travail. Il n'y a pas de retraite sans travail (sans commentaire pour l'inverse). Alors comment faire pour qu'il y ait retraite quand il n'y a plus travail, ou quand la valeur ajoutée du travail devient négligeable (ou à tout le moins insuffisante) ?

Or du travail, il va il y en avoir de moins en moins. D'abord parce que au fil du temps les niveaux de vie s'égalisent, ensuite parceque on sait faire des choses avec de moins en moins de travail. Certes, cela fait des chômeurs chez nous, mais cela fait moins de damnés de la terre partout.

Quand les ouvriers qui font les lecteurs de DVD à 49€ gagneront autant que nous, la fabrication des mêmes DVD sera automatisée. Ce jour là 10 milliards de terriens seront nourris, logés, équipés, soignés par 2 ou 3 milliards de personnes. Le modèle économique général actuel (vivre de son travail) et franco-français (prendre sa retraite en étant payé par ceux qui travaillent) deviendra obsolète. Il faudra bien trouver autre chose.

Vous me direz que maintenant les revenus issus d'autre chose que le travail (capitaux, assurance, épargne, achat-revente de produits virtuels) rapporte peut-être déjà plus que le travail proprement dit et qu'il suffirait de le taxer pour financer les retraites, comme pour d'autres prestations "sociales" d'ailleurs. Oui, pourquoi pas en effet, mais...

Mais s'engager là-dedans c'est rompre frontalement la relation entre le travail effectué et une prestation reçue. C'est une révolution, qui vaut peut-être la peine d'être tentée, sauf que...

Les revenus des capitaux n'ont pas plus de chance de durer que le travail. Ce qui est rare est cher. Le travail est de moins en moins nécessaire et de plus en plus disponible. Il ne vaut plus que ce que les plus riches (nous) sommes prêts à payer pour un kilo de tomates ou pour un lecteur DVD, c'est à dire surtout pas trop et pas ce que nous demanderions si nous devions le fabriquer nous mêmes. Nous n'imaginons pas de payer 10 € le kilo de tomates. Nous imaginons tout au plus d'automatiser la production pour éviter d'exploiter un migrant marocain en Andalousie.

Dans un monde au niveau de vie beaucoup plus lissé, que restera-t-il qui sera rare et cher ? Qui saura le fournir ? Qui pourra l'acheter ? Qu'est-ce que çà générera comme revenus ?

On comprend l'angoisse des foules qui pressentent bien cette raréfaction du travail et l'impuissance des gouvernants qui n'ont rien à proposer (à juste titre, ils n'ont pas de boule de cristal), sans parler des syndicats qui ne savent pas sortir de leur modèle. On n'a pas besoin de gestionnaires, mais de visionnaires.

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