Commentaires
C'est pas moi c'est lui.
Vous héritez d'un projet qui a des soucis (un projet normal, en fait). Si vous ne faites rien, çà va coûter cher et on vous le reprochera. Si vous faites quelque chose pour que çà coute moins, çà va coûter et on vous le reprochera aussi.
Il ne vous reste donc qu'à démontrer que votre plan d'action coûte moins cher que ce que vous pensez perdre. Sauf que comme c'est pas encore perdu, personne ne vous croira (il y en a qui croient toujours au Père Noël, c'est tellement confortable).
Il ne vous reste qu'une seule solution. Vous transformer en leader charismatique et convaincre vos supérieurs. Las, ce n'est pas votre truc. Ne vous en faites pas, il reste le kit de communication de survie du chef de programme.
Vos problèmes sont compliqués (c'est normal, sinon, ils seraient résolus ou ne seraient même pas arrivés). C'est donc compliqué à expliquer, çà va barber tout le monde (au mieux, au pire, ils ne se donneront pas le mal de comprendre en pensant que c'est vous qui êtes confus, et en plus, mauvais, pour en être arrivé là).
Il faut donc trouver une histoire simple, fausse mais qui fasse vrai et qui soit immédiatement comprise.
Si c'est pas malheureux de passer son temps à raconter des histoires à son propre management pour qu'il prenne les décisions qu'il aurait pris s'il était à votre place.
Bon heureusement, ce n'est pas toujours le cas. Il reste des noyaux durs de gens qui s'intéressent à ce que vous faites et qui vous font raisonnablement confiance. On est les derniers dinosaures (ingenierus lucidus).
Enfance de l'art
Dans ce cadre, je me dis que mes enfants ont rudement de la chance d'avoir la mère qu'ils ont. Elle est l'incarnation de ce principe. De l'art à l'organisation, on peut tous les jours constater à la maison qu'une bonne idée se trouve être une belle idée. Ce n'est pas par hasard. C'est unique.
Dans la douleur
Bien entendu, il n'y en a pas un seul pour accepter que la méthode de l'autre est acceptable.
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