A l’autre bout du monde (du nôtre parce que vu de chez eux, c’est nous qui sommes de l’autre côté), sur
une île déserte (bon d’habitude elle n’est pas déserte, c’est même plutôt La Baule, mais c’est la morte saison étant donné qu’on est en pleine mousson), au comptoir du seul bar ouvert sur 4 km de
côte, à ma gauche, les surfeurs locaux chantent Bob Marley en regardant Desperate Housewives (oui c’est normal, ici ils écoutent de la musique en regardant autre chose à la télé), à ma droite une
tablée de locaux discutent en buvant un coup. De fil en aiguille, avec le barman, on en arrive à discuter de jeux de sociétés. Je lui explique le Mexicain. Il ne connaît pas. Il va chercher ses
copains et trouve des dés. 3 heures après on y était toujours avec en prime une australienne esseulée qui comptait ses cannettes des Carlsberg (oui, c’est vrai, ils sont vraiment partout comme
dans la pub).
On the other side of our world (as we are on the other side of
their world), on a desert island (OK, usually it is not desert at all, it is even supposed to be crowded, but now it is the monsoon season), at the single open bar among 4 km of seashore, on my left, the local surfers sing Bob Marley and watch Desperate
Housewives at the same time (yes they can !), on my right a table of local guys discussing and having some drinks. Discussing with the bartender, we speak about society games. It appears that he
doesn’t know the “mexican” (a French dice game). He finds some dices, calls his friends. 3 hours later we’re still there, with in addition a lonesome Australian woman who stopped counting her
Carlsberg cans to join us.
Written with the noise of the jungle just behind the bingalow
Aucun artiste n’est indispensable mais tous sont uniques. C’est en (ré)écoutant Werther que j’ai compris pourquoi Luciano Pavarottit nous
manquait. En chantant « E lucevan le stelle », il pleure, puis il se reprend, son regard reste tourné vers l’intérieur de lui-même, sans aucune ostentation, plusieurs milliers de
personnes sont bouche bée. De l’art à l’état pur, comme la Gioconda de Callas
Ecrit dans un avion entre Paris et SIngapour au dessus de l’Ouzbékistan (Salut à toi Monajat)
No artist is necessary, but they are all unique. While listening to Werther, I understood why Luciano Pavarotti was missing to us. When he sings « E lucevan le stelle », he cries. He then takes
over, his sight remains turned toward inside himself. Thousands stand up listening to him with an open mouth. Pure art as in Callas’ Gioconda’. Written in a plane between Paris and Singapore over
Ouzbekistan (That’s to you Monâjat)
Né en France en 1960, Bertrand Ricque passe son enfance à l’étranger et y forge son goût pour les contextes internationaux et les échanges culturels. Après des études techniques en génie mécanique, il intègre l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et obtient un diplôme d’ingénieur. Il commence sa carrière par la direction d’une unité de missiles de reconnaissance (drones) au sein de laquelle il conforte son goût pour les systèmes de technologie avancée, l’organisation des équipes et l’initiative.
En 1990, il décide de s’orienter vers des activités industrielles et est nommé Chef de Projet Senior chez Elsag Bailey. Il dirige alors de nombreux projets notamment dans les domaines de la pétrochimie, de l’offshore et de l’énergie classique et nucléaire. Il occupe ensuite des postes de responsabilité dans des sociétés fournissant des systèmes automatisés aux industries de procédés continus et manufacturières, telles que Rockwell Automation, Euraltech et Vanderlande Industries. Dans ces sociétés, il promeut des méthodes d’ingénierie basées sur l’efficacité de la gestion de projet et sur la maîtrise de la sûreté de fonctionnement des systèmes automatisés. Bertrand Ricque est depuis 2004 Chef de Programme de systèmes de défense chez Safran Electronics & Defense où il a dirigé des programmes de drones et de blindés.
Il contribue aux travaux du comité SP84 de l’International Systems and Automation society et représente le GIFAS au sein du groupe de travail TC65 de la Commission Electrotechnique Internationale. Il est le convenor du groupe de travail rédigeant la norme IEC 63187 de sécurité des systèmes de défense. Il est formateur et consultant dans les domaines des systèmes automatisés critiques pour la sécurité et de la cyber sécurité. Il réalise des audits d’installations classées sur la base du référentiel IEC 61508/61511 et a enseigné la gestion des projets d’automatisme à l’École Nationale des Ponts et Chaussées.
Bertrand Ricque was born in France in 1960 and spent his childhood abroad. He developed a strong taste for international relations and cultural exchanges. After a BS in mechanics, he enters Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (French military academy). He completes an MS in general engineering, specialises in unmanned airborne systems and starts his career as commanding officer of a drone unit. He gets familiar with high technology systems, team organisation and initiative.
In 1990 he switches to industrial activities and is appointed Senior Project Manager within Elsag Bailey. He manages various projects in petrochemical, offshore, classic and nuclear energy industries. He then holds managing positions within different suppliers of automated production systems, such as Rockwell Automation, Euraltech and Vanderlande Industries. Within all these companies, he promotes good engineering practices based on efficient project management and automated systems availability. Since 2004, Bertrand Ricque is Defense Systems Program Manager within Safran Electronics & Defense where he led UAV and MBT programs.
He contributes to International Systems and Automation society SP84 committee and to International Electro technical Commission TC65 workgroup. He is the convenor of the workgroup writing the IEC 63187 standard concerning the safety of defence systems. He is trainer and consultant for safety critical instrumented systems and cybersecurity. He conducts IEC 61508/61511 audits for hazardous plants and gave automation project management lectures at École Nationale des Ponts et Chaussées.