Renoncer
Dans l’Or du Rhin, on entend Alberich dire « so verfluch’ ich das Liebe ! ». Je me demande toujours si c’est une solution ou une échappatoire illusoire.
Dans l’Or du Rhin, on entend Alberich dire « so verfluch’ ich das Liebe ! ». Je me demande toujours si c’est une solution ou une échappatoire illusoire.
In the Rheingold, you can hear Alberich say “so verfluch’ ich das Liebe”. .I always wonder if it is a solution or an illusive way out.
Il me semble que ma vie que ma vie tourne autour du partage. Partage de minuscules et fragiles moments d’émotions intenses. Partage avec des inconnus ou des intimes.
Souvent, j’ai quelque chose à partager, mais la plupart du temps il n’ y a personne avec moi qui ressente ou comprenne ce que je vis. Assez souvent, les personnes avec qui je peux partager sont des personnes qui ont passé beaucoup de temps à l’étranger.
Mais que c’est dur de partager quand on attend tant des autres.
Ecrit dans un avion entre Athènes et Paris en écoutant « Erotiko » de Haris Alexiou (grandiose)
Life seems to me to be about sharing. Sharing fragile and tiny moments of intense emotions. Sharing with unknown persons as well as with close friends.
Very often I am willing to share something, mostly there is nobody able to feel or understand what I experience.
Very few persons feel these things as I do, and they are nor the closest to me. Quite often, they have spent a lot of time abroad.
But the difficult thing is to share when you expect so much from the others.
Written in a plane between
Je me sens libre. Dois-je quoique ce soit à qui que ce soit ? Pas tant. J’ai bien sûr quelques devoirs envers certaines personnes. Mais ce ne sont que des devoirs. Paolo Coelho a écrit sur la banque des devoirs. Je pense que même en prison je me sentirais libre. Ma pensée est libre, totalement libre.
J’aimerais qu’une personne aimée puisse elle aussi se sentir libre.
Ecrit dans un avion entre Athènes et Paris