Taxi Uber alles...
A ma gauche, les taxis. Modèle économique = achat d'une licence hors de prix, vente de prestations relativement chères et de qualité moyenne à mauvaise, revente de la licence avec un bénéfice, courses au blacks, plusieurs chauffeurs sur la même licence, etc... Cela fonctionne bien tant que des clients peuvent payer plus de courses et/ou plus cher. C'est à dire tant qu'il y a de la croissance.
Première question, peut-on en vivre sans faire de bénéfice à la fin sur la licence. SI oui, alors la spéculation sur les licences est absurde, car pour l'immobilier, elle crée une inflation inutile. Si non, les pris ne sont pas assez élevés et le business modèle est pourri.
A ma droite, les challengers. Pour prendre des part de marché, ils veulent être moins cher et proposer plus de services. Pour ce faire, on abandonne les charges sociales (et les prestations qui vont avec), et on baisse les prix. Il faut être un gogo pour imaginer cinq minutes pouvoir gagner sa vie, qui plus est à égalité de droits et de revenus, de cette manière.
Il ne s'agit pas d'un glorieux succès de l'économie numérique. Du tout. C'est simplement le symptôme d'un marché qui se meurt et qui ne peut plus se nourrir.De moins en moins de clients peuvent acheter le service et c'est la fuite vers le bas.
Je pense que c'est ce qui attend beaucoup de métiers.